La douleur est un phénomène complexe qui sert généralement d’indicateur lorsqu’un problème survient dans notre corps. Mais tous les maux ne sont pas créés égaux. Pour les thérapeutes, comprendre la différence entre une douleur chronique et une douleur aiguë est essentiel. Je souhaite que cet article mette en évidence les caractéristiques principales de ces deux types de douleur et qu’il vous soit le plus bénéfique possible.
Douleur aiguë
La douleur aiguë est une réponse normale et directe à une blessure (fracture par exemple) ou à une autre problématique (infection, infarctus, etc …). Elle est essentielle car assure un rôle l’alerte, elle est souvent intense et parfois brutale (parfois de survenue progressive), disparaissant généralement une fois la cause sous-jacente traitée. Par exemple, se couper, se brûler ou se fracturer un os provoque une douleur aiguë. Je rappelle que cette douleur fonctionne comme un système d’alarme, signalant au cerveau qu’il y a un problème à résoudre. Sans cette « alarme », il n’y a pas de prise d’initiative quant au traitement de la cause.
Douleur chronique
La douleur chronique, en revanche, persiste au-delà de la période « normale » de guérison, définie comme trois mois ou plus. Elle peut être le résultat d’une maladie chronique (comme l’arthrite ou le cancer), d’une fracture mal consolidée, ou parfois, la cause peut être inconnue ou difficile à trouver. Contrairement à la douleur aiguë, la douleur chronique ne fonctionne pas comme un système d’alarme, mais plutôt comme un rappel constant de l’état de douleur ; on parle de « syndrome douloureux chronique ».
L’un des défis majeurs pour les thérapeutes est la gestion de la douleur chronique, car elle ne peut pas toujours être résolue par le traitement de la cause sous-jacente, surtout si cette cause est inconnue. De plus, la douleur chronique a un impact majeur sur la qualité de vie d’un consultant, affectant souvent le sommeil, l’humeur, les activités quotidiennes, les relations sociales, etc …
Alors que la douleur aiguë peut généralement être gérée avec des antalgiques et des traitements ciblés, la douleur chronique nécessite souvent une approche multidisciplinaire. Cela peut inclure une combinaison de médicaments, de thérapies, de techniques de relaxation, de psychothérapie et parfois de modifications du mode de vie. Une des clés est de personnaliser le plan d’accompagnement pour répondre aux besoins uniques de chaque consultant. Une autre clé, proposer une méthode d’hypnose qui fonctionne admirablement bien !
Comprendre ces différences entre douleur aiguë et chronique est donc essentiel pour les thérapeutes, à qui je déconseille vivement d’accompagner un consultant atteint de douleurs aigues sans avis médical.
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