Étant moi-même infirmier diplômé d’Etat, je sais que nous infligeons des douleurs à nos patients. Que vous soyez infirmier, médecin, kinésithérapeute, aide-soignant, dentiste, vous y êtes régulièrement confrontés. Cependant, nos études ne nous enseignent pas, ou si peu, la gestion de celles-ci.
J’aborde dans cet article 4 astuces simples et efficaces pour gérer au mieux la douleur.
Le vocabulaire à connotation positive
Le cerveau humain est constitué de deux hémisphères : l’hémisphère cérébral gauche et l’hémisphère cérébral droit. Celui de gauche est l’hémisphère cérébral du conscient. Il régit environ 15 % de l’activité neurologique. Il est le rationnel et la logique. Tandis que celui du droit est l’hémisphère de l’inconscient. Il domine 85 % de l’activité neurologique. Il est la créativité, l’imagination et l’anticipation. Sa particularité est de ne pas comprendre la négation. Si je vous demande de ne pas penser à une magnifique Ferrari rouge aux couleurs éclatantes, vous penserez immédiatement, furtivement, à cette belle voiture. Si on affirme à son patient que la piqûre ne va pas faire mal s’il ne bouge pas, qu’il n’a pas besoin d’avoir peur. Alors, il bougera, il aura peur et aura mal. Il retiendra les connotations négatives telles que bouger, peur, mal. Par conséquent, il est indispensable d’utiliser un vocabulaire à connotations positives pour installer chez son patient le calme, la tranquillité, la chaleur pour un déroulement parfait du soin.
La prévention de la douleur
Une étude du Dr Elvira Lang – médecin radiologue américaine – prouve que plus le patient est informé en amont de sa douleur, plus il sera anxieux et douloureux. Pour étayer sa thèse, elle observe deux groupes de malades. L’un sera informé des douleurs infligées par les traitements. C’est malheureusement ce qui se passe dans la réalité la plupart du temps. Pour le second, le personnel médical adapte son vocabulaire. Il utilise des expressions positives et ne prévient pas forcément qu’une action de sa part peut faire mal. Il prend en compte les ressentis de son malade. Ainsi une bonne communication entre le soignant et le soigné diminue l’intensité de la douleur.
Il est donc important de modifier notre façon de communiquer avec nos patients pour adoucir leur bien-être et leur douleur.
La neuromatrice
La neuromatrice est un regroupement de régions cérébrales qui sont activées au ressenti d’une douleur.
Mais à la simple annonce d’une douleur future, la neuromatrice s’active aussi de 40%. Cela veut dire que le cerveau intègre une sensation de douleur avant même d’avoir procédé au soin sur le simple fait de l’avoir énoncé. L’inconscient fabrique alors de la douleur alors que le mal n’a pas commencé. L’anticipation du cerveau droit stimule la douleur. Le patient est crispé et tendu, persuadé de déjà souffrir. Les avertissements tels que “ attention , je vais piquer “ vont à l’encontre de l’impression recherchée . Ils génèrent immédiatement un stress et de la douleur.
En définitive, il est contre productif de prévenir le patient de l’arrivée d’une douleur. Il faut ajuster sa communication pour garder sa confiance et lui minimiser le ressenti de sa douleur.
La focalisation de l’attention
Pour apporter un confort absolu au patient, il est essentiel de focaliser son attention sur autre chose que sa douleur. Cette citation appuie mon affirmation: “ On dit que quand l’esprit est ailleurs, le corps ne souffre pas.”
L’hypnose apporte la solution recherchée dans la prise en charge de la douleur. Cette pratique s’appelle l’hypnoanalgésie. Elle est naturelle et sans danger. Elle s’apprend en trois jours de formation. La méthode propose de travailler sur l’anticipation de la douleur. Elle bannit l’utilisation de la négation. Elle utilise des techniques de communications positives et de persuasion pour défocaliser le patient de sa douleur en l’amenant ailleurs. Elle provoque un état modifié de conscience, un état tout à fait naturel où la personne plonge dans un confort absolu. Il devient plus facile pour nous aussi, soignant, de conseiller un soin que l’on sait douloureux.
Il est par conséquent primordial de focaliser l’attention du patient sur autre chose que sa douleur pour le soulager.
Conclusion
La gestion de la douleur est donc un ensemble de ces quatre aspects que vous allez retrouver dans la pratique de l’hypnose. L’hypnoanalgésie est la nouvelle solution rapide et efficace pour encadrer vos patients et leur assurer une parfaite gestion de leur douleur. Vous aurez des malades sereins et tranquilles face à leur traitement et leur maladie.
Si vous souhaitez vous former à l’hypnose, je propose des formations.
https://neolys.learnybox.com/inscription-webinaire-hypno-analgesie1/
Vous pouvez vous rendre sur le site internet www.hypno-analgésie.com sur lequel vous retrouverez les programmes, les dates, des témoignages, des newsletter.
Mon article se termine. Je vous remercie de toute l’attention que vous y avez apportée. Si vous avez des questions, n’hésitez pas à me les poser en commentaires, j’y répondrai avec plaisir.
Je vous retrouve très prochainement dans d’autres articles sur des sujets différents.