J’ai développé et conceptualisé la méthode ATN (arret.tabac.net). C’est ce qui me permet de vous donner quelques conseils après des prises en charge réussies.
Cet article est destiné aux hypnothérapeutes et aux sophrologues qui ont traité un arrêt tabagique avec leur consultant. Celui-ci revient voir son praticien quelques jours après la fin de son traitement se plaignant d’un état grippal désagréable.
La détoxification :
Après plusieurs années de tabagisme, l’arrêt de fumer provoque quelques effets sur l’organisme pendant cinq à dix jours. Ces désagréments ne sont pas systématiques mais ils sont souvent observés. Ils se caractérisent par des difficultés respiratoires, des toux plus fréquentes que d’habitude, des essoufflements, un nez qui coule, un sentiment de mal être général. C’est la raison pour laquelle nombreux sont les consultants qui se plaignent d’un état grippal, car les manifestations sont similaires. La détoxification est normale et nécessaire. Elle provoque parfois ces effets.
Il me paraît par conséquent important, en amont, d’informer vos patients de cette éventualité. Il ne s’agit pas de les effrayer mais de leur annoncer cette possibilité comme étant un processus logique lors de la désintoxication du corps. Toutes les toxines accumulées pendant des années de tabac peuvent partir avec la sensation d’une petite grippe.
Résister à l’envie de fumer
Pendant la pénible phase de détoxification, l’ancien fumeur ne doit pas se décourager et vouloir trouver réconfort dans une cigarette. En effet, il peut, à tort, penser qu’il se sentait mieux avant son arrêt tabagique.
Une fois encore, vous devez le mettre en garde de ces possibles pensées et le rassurer en l’informant de la durée de l’inconfort. La gêne occasionnée s’estompe définitivement en moins de dix jours. Le challenge en vaut donc la peine pour retrouver un bien être total sans tabac et une meilleure santé.
Une possibilité et non un fait inéluctable
Personne n’attrape la grippe avec des soins d’arrêt tabagique. En revanche, certains consultants peuvent avoir des affections analogues. Le devoir du praticien est d’informer son patient de cette possibilité et de le tranquilliser sur sa courte durée.
Vous pouvez également apaiser ses craintes en lui affirmant que ces désagréments ne sont pas systématiques.
Si vous souhaitez aller plus loin dans la perfection de vos sevrages tabagiques et de vos accompagnements, je vous propose d’assister à un webinaire gratuit, qui s’intitule « réussissez enfin vos sevrages tabagiques » : https://neolys.learnybox.com/inscription-webinaire-sevrage-tabagique-1/
Vous y aurez notamment la possibilité d’y poser vos questions.
Je vous remercie pour votre lecture et pour l’intérêt que vous portez aux sujets que je peux traiter.
À très bientôt.