J’ai moi-même perdu 28 kg en quelques mois d’une façon durable, parce qu’au moment où j’écris cet article, cela fait à peu près 2 ans et demi.
“Y a t’il des liens entre la perte de poids et les émotions ? ”
A mon sens, oui et non.
Je pense qu’il y a parfois des liens et parfois il n’y en a pas, cela dépend de plusieurs choses.
Quand j’ai désiré maigrir, je me suis intéressé à la composante émotionnelle, et il se trouve que pour mon cas, je n’ai absolument rien retrouvé. Cela signifie que je n’ai pas eu à travailler sur mes émotions.
Il se trouve que dans mon cas, la prise de poids, et la stagnation dans le surpoids étaient uniquement liées à de mauvaises habitudes alimentaires, et “ la malbouffe.”
Mon expérience démontre qu’on n’a pas toujours besoin de travailler sur des émotions. Je suis relativement équilibré émotionnellement parlant, donc c’est probablement la raison pour laquelle je n’ai pas eu besoin de travailler là-dessus.
Histoire vraie
Je vous partage ici l’histoire d’une petite fille de mon entourage, relativement éloignée, qui avait perdu son grand-père.
Elle a 5 ans et a un IMC plutôt correct d’après ses parents. Et cette petite fille, retrouve son grand-père mort, pendu.
Il vient de se suicider, et c’est elle qui découvre cette scène absolument épouvantable, et va engendrer un stress post traumatique, entre autres.
Et à partir de ce jour-là, elle commence à prendre du poids, à gonfler.
Aujourd’hui, elle a environ 25 ans, et elle a dû subir un « By-pass ».
Je vous raconte cela car il faut vraiment s’intéresser au contexte.
Est-ce qu’il est nécessaire de travailler sur les émotions lorsque l’on veut perdre du poids ?
Oui et non. Toutefois, le contexte est souvent intéressant.
Donc si vous-même vous dites que vous aimeriez perdre du poids, intéressez-vous à ce contexte.
Posez vous ces exemples de questions :
– Est-ce que vous faites le lien avec un événement traumatique passé ?
– Y a-t-il quelque chose qui vous permet de faire le lien avec une prise de poids ou avec une stagnation dans un surpoids ?
Dans ces cas là évidemment, oui, il va falloir travailler sur cette composante émotionnelle, qui peut se manifester par un stress post traumatique, un deuil, et tout autre événement marquant.
Parlons quantité.
Demandez-vous si vous mangez beaucoup. Evidemment, la quantité est liée à la prise de poids ou à la stagnation dans un surpoids.
Cela peut être pour compenser le départ de quelqu’un, l’ennui , le manque etc … Cherchez la cause.
Et dans ce cas de figure aussi, je dis oui, pour travailler l’émotionnel ou pour travailler sur cette compensation quand c’est le cas.
Ensuite, il faut établir le lien entre le stress et la compensation.
Certaines personnes cherchent à combler un vide en se remplissant avec la nourriture, et l’utilisent comme une sorte de médicament anxiolytique. C’est pour cette raison qu’il faut se concentrer sur la gestion de votre stress.
Mon expérience personnelle.
Dans mon cas, je n’avais pas de stress post-traumatique ou de souvenirs traumatiques à gérer, je n’avais pas de compensation, je n’avais pas particulièrement de stress à gérer, dans la mesure où je sais le gérer depuis des années.
Ma problématique principale reste “la malbouffe”.
Quand je parle de malbouffe, il s’agit par exemple, de kebab tous les jours ou un McDo tous les soirs. Et puis le midi, c’est que des pâtes, des pommes de terres rôties ou ce genre de choses.
Cette mauvaise façon de s’alimenter n’est pas toujours liée à l’émotionnel, c’est tout simplement des règles hygiéno-diététiques à respecter. Et là, il peut être judicieux de consulter une diététicienne.
Évitez la frustration, qui mènera à une compensation par manque.
Selon moi, la nourriture doit rester du plaisir sans pour autant rimer avec malbouffe.
J’ai été dans les 2 derniers, dans la malbouffe et les mauvaises habitudes. Les mauvaises habitudes sont les grignotages entre les repas.
Dans mes mauvaises habitudes, c’était trois ou quatre restos par semaine.
Les grignotages sont-ils liés aux émotions ?
Oui et non. Parce que les grignotages peuvent être une compensation due à l’ennui ou à un stress à gérer. Dans mon cas, c’était à cause de l’ennui.
En bref, s’il y a une cause émotionnelle, il faut la traiter.
S’il n’y a pas de cause émotionnelle à priori, il faut vraiment s’assurer de l’absence de cause. En effet, sous la pierre se cache peut-être un nid de vipère. Et donc là, c’est intéressant d’aller chercher.
Quelle est la meilleure méthode pour maigrir ?
La meilleure méthode est celle qui vous conviendra, écoutez vous.
Celle que j’ai utilisé pour perdre 28 kg en quelques mois de façon durable, depuis deux ans et demi, je vous la partage dans un programme, une formation.
Ça marche très bien, sans privation, sans frustration, sans gros effort, sans faire du sport, sans manger des carottes…
Voici le lien qui vous en parle le mieux : www.maigrir.pro
Pour finir, je vous remercie pour votre lecture et je vous dis à très bientôt pour d’autres thèmes.